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Texte à étudier

EXERCICE

Remplissez les trous en utilisant l'adjectif démonstratif ou le pronom démonstratif voulu par le contexte.
Il y a des histoires qui semblent avoir été inventées par un esprit particulièrement imaginatif. Pourtant, est véridique: elle a été racontée aux informations de France Inter, la semaine dernière, et gens-là ne sont pas des plaisantins!
se passe donc en Normandie, pays connu pour ses falaises, son cidre et son Calvados, dernière boisson portant le nom du département où a eu lieu épisode.

Deux amoureux, appelons-les Marie Golot et Victor Dut, s'aimaient depuis plusieurs mois. Malheureusement pour eux, avait un mari, un certain Henri, et les gênait énormément, car ils auraient aimé pouvoir se rencontrer aussi souvent qu'ils le désiraient sans être dérangés par . Mais homme les dérangeait, sans le savoir. En effet, son épouse ne l'avait pas mis au courant de qu'elle le trompait, si bien que n'aurait pas compris que sa femme sortît le soir très tard, ou le dimanche, sans lui.

Les deux amoureux réfléchirent un bon moment et décidèrent de supprimer le gêneur.

était facile à dire, mais beaucoup moins à réaliser. Il fallait réussir le crime parfait, sinon, ils moisiraient en prison le reste de leurs jours.

idée leur parut excellente. Il ne restait plus qu'à la mettre à exécution. C'est qu'il essayèrent dès le lendemain.
Victor possédait une petite cabane en bois. était située en pleine forêt, loin de la ville. endroit était très tranquille, et donc, idéal.
Le jour prévu, Marie versa dans le café de son mari une bonne dose de somnifère. ne s'aperçut de rien et ne tarda pas à s'endormir. Sans plus attendre, Marie téléphona à Victor excellente nouvelle. amoureux pressé se dépêcha d'arriver avec sa voiture. Le mari dormant profondément, ils le prirent l'un par les bras, l'autre par les pieds, et le portèrent dans sa propre voiture. Arrivés à la cabane, ils le couchèrent sur un lit. cabane était équipée d'une cuisinière à gaz. Ils ouvrirent le robinet de la cuisinière. n'étant munie d'aucun système de sécurité, le gaz se mit à envahir la cabane. Les deux amoureux sortirent donc, fermèrent la porte et attendirent une bonne demi-heure. demi-heure passée, ils ouvrirent la porte, pour voir si le mari gênant était mort. Hélas pour eux, se mit à tousser: le gaz n'avait pas réussi à le tuer. Mais il était encore inconscient. Les deux amoureux se consultèrent un moment, puis, ils décidèrent de l'installer au volant de sa voiture. Ils poussèrent contre un arbre, pour simuler un accident, versèrent de l'essence sur la carrosserie, et y mirent le feu.

Heureux de bonne idée, ils se retirèrent derrière un arbre pour jouir du spectacle de la voiture qui ne manquerait pas d'exploser...
Mais deux criminels n'eurent pas plus de chance avec le feu qu'avec le gaz, car s'arrêta de lui-même. Et le mari était toujours vivant... Non seulement il n'était pas mort, mais en plus, il se réveilla, et après s'être demandé ce qu'il faisait là, il mit sa voiture en marche et rentra chez lui!
Ses assassins mirent un bon moment à comprendre ce qui se passait. Mais ils ne s'avouèrent pas vaincus. Ils prirent le chemin du retour, et mirent deux heures pour rentrer à pied.
Arrivés chez Marie, ils se demandèrent si le mari était déjà rentré. La voiture de était garée devant la porte, preuve de son retour.
Ils allèrent chercher une barre de fer dans le garage, pénétrèrent dans la maison sans faire de bruit, et se mirent à la recherche du mari. était couché sur le divan, sans doute fatigué par les vapeurs de gaz et d'essence.
Ils s'approchèrent de lui et se mirent à le frapper à coup de barre. Mais il y a un dieu pour les maris trompés... , en tout cas, avait la tête fort dure, car malgré tous les efforts des deux assassins, il résista vaillamment aux coups de .
Attirés par le bruit, les voisins vinrent voir qui se passait. Ils arrivèrent à maîtriser les deux forcenés, et alertèrent la police. ne tarda pas à arriver, et les deux amants tragiques se retrouvèrent en prison.
A mon avis, c'est la bêtise qui a été punie. Car si deux personnes avaient eu un gramme d'intelligence, elles auraient pensé aux falaises de Normandie, car sont assez hautes, parfaitement verticales, et ils auraient pu amener le vilain mari pour les visiter. Et tandis que se serait penché pour admirer le paysage, sa femme aurait pu le pousser. Et alors, ou bien il aurait appris à voler, ou alors, il se serait fracassé au pied de la falaise. aurait été un crime parfait...
Comment? Vous dites que proposition est immorale? Et alors? affreux mari empêchait deux êtres de s'aimer. Et s'il était trop bête pour comprendre qu'il les gênait, n'avaient pas d'autre solution que de le faire disparaître.
Eh non! Ma spécialité, ce n'est pas la morale, mais la grammaire...

CORRECTION


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