Titre

Texte à étudier

Reconnaître les modes

2.2.2 Les différents modes


Les modes


EXERCICE

Trouvez à quel mode est conjugué le verbe en marron.

Ceux qui ont connu la période de l'occupation, au cours de la deuxième guerre mondiale, vous le diront [1]: ils ont souffert de la faim. Bien qu'ils aient souffert [2] d'un manque de liberté, la faim était leur problème numéro un.
Josette travaillait [3] à cette époque dans une parfumerie. Et comme tous les gens modestes, elle aurait aimé [4] manger plus, mais n'ayant [5] pas assez d'argent pour s'acheter [6] de la nourriture supplémentaire au marché noir, elle était obligée de se serrer la ceinture.
Un jour, sous le comptoir du magasin, elle vit un carton contenant [7]. Et dans ce sac se trouvaient des pommes de terre, deux bons kilos.
Le soir, elle en parla à ses parents, à table, alors qu'ils mangeaient [8] de ces horribles topinambours qui vous gonflaient le ventre. Bien qu'ils aient eu [9] huit enfants, les parents ne touchaient [10] aucune aide: pas d'aide au logement, pas d'allocations familiales. Toutes ces aides existeraient [11] plus tard, mais pas à cette époque-là.
Tous furent unanimes: «prends [12] ces pommes-de-terre et apporte-les nous [13].» Et ils lui dirent que, grâce à elle, ils auraient [14] à manger, mais que, si elle ne les rapportait pas, il y aurait [15] des représailles.
Le lendemain, avant que sa patronne n'arrive [16], elle regarda sous le comptoir: les pommes-de-terre étaient encore là. Bien sûr elle ne pouvait [17] pas être sûre que la patronne ne les prendrait [18] pas, soit qu'elle ait [19] elle-même faim,soit qu'elle les réservât [20] à quelqu'un.
Mais la patronne avait dû [21] les oublier. Il était donc possible qu'elle n'ait pas faim, parce qu'à cette époque là, personne n'aurait pu [22] oublier ce légume que certains voyaient en rêve, la nuit.
Le soir, donc, la patronne venait [23] de partir rejoindre son mari. Josette prépara le sac pour qu'il puisse [24] être transporté plus facilement.
Le soir, on fit bombance chez les Mariani, et les estomacs se remplirent [25] avec plaisir.
Mais le lendemain, la pauvre Josette se demanda [26] comment aborder [27] l'histoire avec sa patronne. Elle prit [28] son courage à deux mains, et avoua son larcin.
La patronne la rassura:«Mais tu as bien fait de les prendre. D'ailleurs, j'aurais aimé [29] te les donner, si j'y avais pensé [30].»
Soulagée [31], Josette reprit son travail, mais jamais plus elle ne raconta [32] chez ses parents ce que sa patronne laissait sous le comptoir.

CORRECTION


Dictionnaire grammatical


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