La relative (entrée)
Complétez le texte suivant par le pronom relatif – ou l’adjectif relatif - voulu par le contexte.
En route pour la Corse
De nos jours, il est difficile de partir tel Christophe Colomb, [01]
quitta l’Espagne pour les Indes en partant vers l’Ouest. Ce [02]
devait poser des problèmes aux navigateurs de l’époque [03]
il vécut, c’est qu’ils n’étaient pas sûrs que le monde ne soit pas plat comme une assiette, [04]
cas il était possible qu’en arrivant à la limite [05]
bordait l’horizon, le bateau tombe dans le vide.
Mais si vous louez un voilier en Provence à destination de la Corse, et que vous tentiez de prendre la direction [06]
vous avez calculée sur la carte, vous ressentirez des émotions [07]
qui rappellent un peu celles [08]
ont été soumis ces anciens navigateurs.
Bien sûr, vous avez toutes les cartes [09]
on a besoin pour cette traversée. Vous avez contrôlé le compas [10]
doit vous indiquer le cap [11]
vous devrez suivre. Evidemment, vous avez un GPS pour savoir [12]
vous êtes, ce à [13]
les anciens n’avaient pas droit. Vous n’avez pas oublié la nourriture, grâce à [14]
vous pourrez survivre, ni la boisson [15]
vous aurez besoin pour résister aux grosses chaleurs de l’été. Et puis, même si vous avez un voilier, vous avez pensé à prendre le gazole sans [16]
votre moteur diesel ne saurait marcher.
Le jour J, après pris la météo, pour éviter un coup de Mistral [17]
pourrait vous gâcher la traversée, vous sortez du port du Lavandou, passez le cap Camarat, [18]
couronne un superbe phare, vous mettez le cap sur Calvi, le port Corse le plus proche du Continent. D’après vos calculs, vous arriverez en vue de la Corse vers 4 heures du matin, l’heure à [19]
vous verrez le phare de la Revelatta, proche de Calvi, et [20]
vous reconnaîtrez à sa couleur blanche et à ses deux éclats toutes les 10 secondes.
Si vous comptez trois éclats toutes les 15 secondes, c’est que le cap [21]
vous avez choisi n’était pas le bon, et que le GPS, [22]
vous avez fait confiance, est tombé en panne. Le phare [23]
vous découvrez le rythme est celui des Sanguinaires, et vous êtes à 24 milles d’Ajaccio.
Bien entendu, le vent [24]
qui gonflait vos voiles vous abandonne rapidement, et c’est la « brise Volvo », votre moteur diesel donc, [25]
vous poussera jusqu’en Corse. Le soir, admirerez peut-être le spectacle [26]
vous inviteront quelques baleines. La nuit, des milliers d’étoiles vous accompagneront. Vers 4 h du matin, le phare de la Revellata [27]
vous espériez voir, vous saluera de ses deux éclats toutes les dix secondes. Puis, le soleil se lèvera, [28]
soleil aura jailli de derrière les montagnes Corses. Vous découvrirez peut-être quelques dauphins [29]
les bonds hors de l’eau vous étonneront. Vers 8 heures, vous sentirez une odeur de maquis : il n’y a pas de doute, vous êtes arrivé en Corse, à [30]
on a donné le surnom d’Ile de beauté.
Et vous trouverez que rien n’est plus beau que la nature.
© Christian Meunier Berlin/Marseille 2011