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Texte à étudier

EXERCICE

2.2 L’accord du participe passé


Complétez le texte en mettant le verbe entre parenthèses au participe passé. Faites l'accord si nécessaire. Quand on va voir l'Opéra Carmen, qui a pour héroïne principale une ouvrière gitane que Georges Bizet a immortalisé on se demande ce qui a pu motiver la réaction de rejet que le public a eu dès la première de cet opéra.

Les spectateurs que cette œuvre a choqué n'ont pas supporté la vulgarité du personnage. Carmen est une femme libre. Les hommes qu'elle a aimé , puis quitté sont nombreux, et elle en a souvent changé (changer). On voit un exemple de la liberté que les spectateurs n'ont pas supporté dans cet opéra. Don José, brigadier dans la police de Séville, avait été chargé par son officier d'escorter Carmen, jeune femme qu'un soldat avait arrêté après l'avoir vu frapper une autre jeune femme. Malheureusement pour Don José, la jeune coquette lui avait fait comprendre qu'une fois qu'il l' aurait laissé partir, elle voudrait bien l'aimer. D'ailleurs, elle avait déjà ressenti des sentiments pour lui, lesquels avaient complètement envahir sa raison. Ils s’étaient donné un rendez-vous dans une auberge, près des remparts de Séville.
José, qu'elle avait conquis si facilement, l'avait regardé partir après qu'elle l'avait bousculé sans même faire semblant de vouloir la rattraper. Bien sûr, l'officier n'a pas voulu accepter les explications que le brigadier lui avait fourni . Don José avait été expédié en prison pour quelques jours. Cela lui avait donné l'occasion de chanter à Carmen: «la fleur que tu m'avais jeté , dans ma prison était resté

Après sa libération, Don José a retrouvé sa belle à l'auberge qu'elle lui avait indiqué . Malheureusement, alors qu'ils se rapprochaient, voilà qu'une trompette a annoncé la retraite, c'est à dire que Don José devait rentrer à la Caserne. Evidemment, lui qui sortait de prison ne pouvait pas se permettre d'ignorer les ordres. Carmen était très mécontente de cette décision, et la méchanceté avec laquelle elle lui a parlé l'a obligé à ne pas rentrer à la caserne. Il a alors décidé de tenter l'aventure avec Carmen, qu'il a entendu appeler par des hommes, des contrebandiers, qui voulaient échapper aux soldats en utilisant la beauté de femmes qu'ils avaient employé maintes fois pour détourner les militaires. C'est alors que Carmen a vu arriver le bel Escamillo, torero de son métier, qui lui a tourné la tête, si bien qu'elle a oublié ses amours avec Don José.

A la fin de l'opéra, une grande corrida que le maire de Séville a organisé dans les arènes a servi de décor à la dernière rencontre entre la belle et le soldat. Celui-ci lui a demandé de l'aimer, alors qu'il était clair qu'elle n'éprouvait plus rien pour lui. Il lui avait d'abord demandé de le suivre, puis, devant son refus, l'avait menacé . Finalement, il lui a donné un coup de poignard. Effrayé par son geste, malheureux jusqu'au fond de l'âme, il ne lui restait plus qu'à avouer aux soldats: « Vous pouvez m'arrêter, c'est moi qui l'ai tué

CORRECTION


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