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Texte à étudier

La partie en marron contient-elle une antériorié, une postériorité ou une simultanéité?

Partez de la principale:

EXERCICE

Le Soleil de minuit (2)



Enfin, Ghislaine et Paul se retrouvaient dans leur cabine, qu’éclairait un modeste hublot.

Le voyage en TGV avait été fatigant. Pourtant, une copine de Ghislaine, qui avait effectué ce voyage plusieurs années auparavant lui avait assuré que le voyage durait quatre heures, sans escales.
« Tu vois , tu arrives dix minutes avant que le train ne parte , et une fois que tu as trouvé ta place, tu peux te détendre pendant que les autres voyageurs s’installent . [1] »
Mais sa voisine, qui prenait le TGV régulièrement, lui avait précisé qu’il fallait arriver une bonne heure avant le départ du train. En effet :
« Ils fouilleront tous les bagages avant que vous ne montiez à bord [2], à cause des attentats. Et en attendant qu’ils passent les bagages des autres passagers aux rayons X, pour voir [3]s’ils n’ont pas caché des explosifs, tu as largement le temps de montrer tes papiers, de trouver ta place, et de t’installer confortablement. Mais si tu arrives au dernier moment, ils ne te laisseront pas monter à bord. »

Evidemment, Ghislaine et Paul étaient arrivés une bonne heure avant, donc à 4h 24. Effectivement, après avoir attendu un quart d’heure, ils furent fouillés [4] , leurs bagages passés aux rayons X, et ils purent s’installer à leurs places. En attendant que le TGV se mette enfin en mouvement, ils jetèrent encore un coup d’œil sur les papiers de la croisière [5].
Enfin, le TGV partit , et comme il était encore tôt, ils dormirent une bonne heure, le train franchissant pendant ce temps la distance Marseille-Lyon. [6]
A Paris, ils durent encore prendre un taxi pour aller de la Gare de Lyon à la Gare du Nord, avec tous les bagages. Ils arrivèrent assez rapidement pour ne pas rater le TGV suivant qui devait les amener à Calais-Fréthun.

La Gare de Fréthun est en dehors de Calais. Ils prirent donc un taxi pour s'y rendre .

Quand ils arrivèrent , les enregistrements avaient déjà commencé [7] . A 13h30, ils montèrent à bord, avant que les bagages, déposés à l’entrée, ne viennent les rejoindre dans leur cabine.

Le soir, le bateau resta au port. Paul profita donc du buffet à volonté, alors que Ghislaine, qui surveillait son poids, grignota un peu de tout [8]. Après s’être gavé comme un canard du Gers, il se traîna jusqu’à sa couchette. [9]
Le deuxième jour, le bateau partit assez tôt pour la Norvège.

Ghislaine, qui était en pleine forme, se rendit à la piscine. [10] Paul, lui, avait tellement mangé la veille qu’il était , maintenant, malade comme un chien. Il faut dire que le tangage et le roulis du navire, qui suivait avec discrétion et souplesse le mouvement des vagues, donnaient le mal de mer à Paul. Quelqu’un a dit que lorsqu’on avait le mal de mer, on avait d’abord peur de mourir , puis, on avait peur de ne pas mourir. Paul en était à la deuxième phase. Son estomac se tordait , et le repas de la veille remontait plat par plat [11]. Le diaphragme de Paul se démenait pour expulser la nourriture en surplus, et à force de se contracter , il avait fini par avoir des crampes.

CORRECTION


Base des Verbes


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Dictionnaire grammatical

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