On peut se servir de l’impératif de façon positive, même si l’on montre une certaine fermeté. En particulier, on peut :
Quelquefois, lorsque certaines personnes ont des difficultés à prendre des décisions, on arrête de les conseiller au conditionnel (tu devrais…, tu pourrais …) et on les secoue un peu par l’emploi d’un bon impératif :
Ce ne sont pas des ordres ou des menaces, mais des conseils bien décidés.
Quand on a vu jouer l’équipe de France de football en Afrique du Sud en 2010, et qu’on l’a revue en Pologne / Ukraine en 2012, on sent bien qu’il faut l’encourager fermement par des impératifs :
La Marseillaise, l’hymne national des Français, commence par un encouragement à l’impératif :
et se termine par
Le fait que l’on ait une 1e personne du pluriel permet de s’inclure soi-même, comme un officier qui mène ses troupes.
Si l’on ne fait pas partie du groupe, on se contentera d’un :
Quant à nous, nous resterons bien à l’abri.
On peut se servir de l’impératif dans des formules de politesses bien codifiées, à employer avec le moins de variations possible.
⇒ Si vous bousculez quelqu’un, vous pouvez exprimer vos regrets de diverses façons.
⇒ Cette dernière formule peut servir à introduire une de ces fameuses formules de politesse que l’on écrit au bas d’une lettre :
Le module eGrammaire / Grammaire participative est en pleine révision.
++ © Christian Meunier ++