Le verbe joue un rôle central parce qu’il établit des liens avec le sujet, mais aussi avec les compléments. Nous avons déjà travaillé sur les compléments circonstanciels et sur la façon de les reconnaître.
Nous allons maintenant nous intéresser aux compléments qui sont intimement liés au verbe, et que l’on appelle :
Comme beaucoup de gens ont des difficultés à identifier ces compléments, et en particulier le COD, indispensable pour accorder le participe conjugué avec « avoir », nous allons identifier ces compléments non pas en posant une question, mais plutôt en partant de la valence du verbe.
2.2.3.1 Réfléchissons ensemble
La valence des verbes est un phénomène primordial. Quand on apprend un verbe, il faut en apprendre l’infinitif, mais aussi noter avec quel auxiliaire il se conjugue, son type de conjugaison (lequel des 115 verbes types le représente), mais aussi son mode d’emploi, c’est-à-dire la façon (sans préposition, avec préposition, et dans ce dernier cas, avec quelle préposition), ce qui va nous permettre, comme on dit dans le langage ferroviaire, d’accrocher les wagons.
Nous appellerons les compléments du verbe qui dépendent de la valence, des CV([ ]), ce qui veut dire, des compléments selon la valence.
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