Lorsque l'on compare deux actions entre elles, on compare deux propositions, avec leur sujet et leur verbe. Il est donc obligatoire d'employer une conjonction, donc, que.
Ceci signifie:
Bien sûr, nous allons faire l'économie du verbe de la comparative:
Lorsque l'on évalue un nombre qui précise une mesure (argent, poids, longueur, température, etc...) par rapport à une valeur arbitraire, on ne compare plus des actions, mais on replace une valeur par rapport à un nombre. Autrement dit, on mesure. On emploie alors la préposition de.
Ici, on compare ce qu'il a, par exemple, 98 €, avec 100 €. On voit bien qu'il a moins de 100 €.
On ne compare pas la somme qu’il a avec la somme que possèdent 100 €, ce qui serait absolument ridicule.
Attention: 98 €, c'est moins que 100 €. Pourquoi que? Il y a là un verbe sous-entendu:
98 F, c'est moins que ne sont 100 €. Il y a ici comparaison.
En effet, on compare: 100 €, c'est beaucoup avec 98 €, c'est moins.
Remarque sur le ne explétif
Lorsque le verbe de la subordonnée de comparaison doit être exprimé, on le fait précéder du ne explétif. Ce n'est pas obligatoire, mais c'est tellement mieux !
Comparons le TGV et l'avion entre Paris et Marseille:
Mais si l'on dit: Le TGV roule plus vite que l'avion, on dit une bêtise, car l'avion ne roule pas de Paris à Marseille! Et si l'on dit: L'avion vole plus vite que le TGV, on dit une bêtise encore plus grosse, puisque le TGV ne vole pas du tout.
Comme chaque moyen de transport a sa façon de se déplacer, on dira:
Le module eGrammaire / Grammaire participative est en pleine révision.
++ © Christian Meunier ++