De nombreux indéfinis se rencontrent aussi bien à la forme affirmative qu'à la forme négative, où ils servent à former la négation. C'est le cas pour les indéfinis suivants:
A la forme interrogative, ils signifient un seul, et à la forme négative, pas un seul. On les emploie comme adjectif, ou comme pronom.
Attention : N'oubiez pas d'employer en avec le pronom!
Dans ce cas, il faut rajouter la préposition de:
Cette deuxième forme est la marque d'un très bon niveau de style.
L'expression d'aucuns signifie: certaines personnes.
➜ Comme pronom indéfini, il ne s'emploie que comme sujet:
Cela veut dire que beaucoup de gens sont célèbres à l'étranger, alors qu'ils restent inconnus chez eux.
➜ nul existe aussi comme adjectif qualificatif, avec le sens de très mauvais, qui ne vaut rien. Il se place alors après le substantif, et peut s'employer sans négation.
personne peut s'employer seulement comme pronom indéfini.
Dans ce cas, le ne est explétif. Ce n'est donc pas une négation!
On pourrait dire également:
Le style est alors plus banal. Mais on n'est pas obligé d'avoir un style extraordinaire tous les jours!
Nous avons ici à deux formes du même signifiant:
quelque est adjectif indéfini, et quelqu'un est pronom.Il y a une nuance entre l'adjectif indéfini au singulier, et le même au pluriel: Au singulier, il signifie: un/ une quelconque, n'importe lequel.
Cela signifie que l'on sait qu'il a écrit un livre, mais que celui-ci est tellement insignifiant que l'on ne se souvient ni de son titre, ni de son contenu.
Cela signifie que l'on sait qu'il a écrit plusieurs livres, sans que l'on sache combien exactement.
On suppose que Paul a rencontré quelqu'un en route... ou bien une fille (quelqu'une), le petit coquin. Mais le pronom quelqu'une reste d'un emploi rare et réservé à des cas comme celui-ci, où le féminin ajoute un intérêt.
Un nègre, en littérature, est quelqu'un qui écrit à la place de quelqu'un d'autre, et qui reste inconnu. Il a tout le travail, mais c'est l'auteur officiel qui a les honneurs... et le bénéfice financier.
Cela est valable seulement au masculin singulier.
Bien sûr, le mot chose peut être un substantif: une chose. Il est alors féminin.
Mais lorsqu'il est employé comme indéfini, il ne peut plus être féminin. Il est donc masculin. Ainsi, on dira:
Il ne s'emploie pas seul, mais dans des expressions:
➜ autre chose : contraire de pareil, la même chose (substantif!)➜ grand-chose : avec une négation= pas beaucoup
On peut aussi l’employer comme substantif dans l’expression : un(e) pas-grand-chose, qui désigne quelqu’un qui ne mérite pas l’estime des autres.
Après la mort de quelqu'un:
C'est une réflexion philosophique (mais oui!) qui souligne que les hommes ont peu de valeur, comparés à l'immensité de l'univers.
Quand vous faites un cadeau, et que la personne à qui vous l’avez fait semble enthousiasmée, vous pouvez diminuer la valeur de ce cadeau en disant :
Cette bête a donc des traits qui rappellent un humain.
Il ne faut pas oublier que rien vient du latin res qui signifiait: chose. Au XIVe siècle, on disait une rien pour dire une chose.
Si vous montez sur l'Aiguille du midi, à 4000 m d'altitude, et que vous regardiez le Mont Blanc, je suis sûr que vous direz:
Ce qui, bien sûr, veut dire:
Votre solution prouve que vous avez un excellent style. La deuxième solution, avec quelque chose, est beaucoup plus normale, donc, banale.
(Il ne vaut rien, et encore moins que cela)
Vous connaissez sûrement le livre de Erich Maria REMARQUE:
Pour quelqu'un qui est élégant de naissance, on dira:
Le module eGrammaire / Grammaire participative est en pleine révision.
++ © Christian Meunier ++