C’est cette forme que l’on retrouve sur plusieurs pancartes portant des interdictions ou des conseils appuyés.
Ces forment équivalent à des impératifs.
Règle : Dans la complétive par que, lorsque le sujet de l’infinitif est le même que celui du verbe principal, on évite la répétition en simplifiant la phrase. Pour ce faire, on remplace le verbe conjugué de la subordonnée par un infinitif
Par exemple, lorsque les sujets sont différents, on emploie une complétive par que:
Mais, si le sujet est le même, on évite la solution : *Il veut qu’il m’aide.
Ici, si celui qui veut est identique à celui qui aide, on dira :
Dans ce cas, il est bien clair que le même sujet s’applique aux deux verbes.
Nous avons déjà eu l’occasion de voir, soit dans l’unité sur l’impératif, soit dans celle sur le discours rapporté, que l’impératif employé dans le discours direct était remplacé par un infinitif .
Dans ce cas, c’est le pronom complément du verbe principal qui est sujet de l’infinitif. Il est alors introduit par la préposition de :
Si l’on disait :
on ne saurait pas qui devrait y aller, et l’infinitif n’aurait pas de sujet, le sujet du verbe principal étant exclu. L’absence de pronom complément d’attribution explique qu’il n’y ait pas de sujet déclaré.
Notez que si celui qui parle veut y aller, on pourra dire :
L’absence de préposition entre dire et aller fait que le sujet des deux verbes doit être le même.
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++ © Christian Meunier ++