L'expression est-ce que permet au Français de ne plus avoir à faire l'inversion du sujet, puisque cette inversion a déjà lieu dans est-ce que.
Mais le fait de s'épargner les problèmes de l'inversion compense avantageusement l'emploi de quelques sons supplémentaires..
L'emploi de est-ce que est très simple:
Lorsqu'il n'y a pas de mot interrogatif, on met est-ce que au début de la question
Comme vous voyez:
On met est-ce que au début de la question sans mot interrogatif.
Lorsqu'un complément est placé au début de la phrase, on prendra soin de mettre une virgule entre est-ce que et ce complément.
Notez que lorsque la phrase commence par un complément, il est possible de placer est-ce que juste avant le début naturel de la phrase, à savoir le groupe nominal sujet.
Lorsqu'on a un mot interrogatif, et que celui-ci se trouve au début, on place est-ce que juste après le mot interrogatif.
❏ D'abord, notons que est-ce que n'est pas un mot interrogatif. C'est simplement un signe acoustique qui annonce que l'on a affaire à une question, ce qu'il n'est pas facile de voir puisqu'il n'y a pas d'inversion. Vous verrez que cela a des suites lorsque l'on veut mettre une interrogative qui se trouve au style direct au style indirect.
❏ Notons ensuite qu'il existe une variante de est-ce que, moins connue: est-ce qui.
Lorsque l'on pose une question sur le sujet, il y a deux cas:
❏ Nous pouvons en déduire que est-ce qui sert à poser une question sur le sujet. Si le mot interrogatif est qui, on pose la question sur un animé, si on emploie que, il s'agira d'un non-animé.
Dans qu'est-ce qui, il est impossible de supprimer est-ce qui, alors que c'est tout à fait possible avec qui est-ce qui. On aura ainsi:
Le module eGrammaire / Grammaire participative est en pleine révision.
++ © Christian Meunier ++