On emploie le gérondif pour exprimer la simultanéité absolue dans les cas où l'on emploie quand ou lorsque , à condition que le sujet du gérondif soit aussi sujet du verbe principal. Mais ce gérondif a la valeur d'action simultanée:
Ce gérondif correspond plutôt à: quand il a descendu les escaliers, c'est-à-dire qu'il exprime que les deux actions ont eu lieu en même temps, sans que l'on s'occupe de savoir si la descente a commencé la première, ou bien les cris.
Le participe présent, lui, correspond à l'emploi de pendant que ou de tandis que, marquant la simultanéité par contact.
L'action exprimée par le participe a commencé la première, et elle n'est pas terminée lorsque l'action principale commence.
Il est à noter que le participe présent, qui a pour sujet le sujet principal doit se trouver placé avant le verbe principal.
On aura ainsi:
!!! Mais surtout pas: Paul entendit sa voisine descendant les escaliers, car alors, c'est la voisine qui descend les escaliers.
En effet, le participe présent peut avoir son sujet propre, c'est-à-dire différent du sujet du verbe principal. Mais même dans ce cas, l'action exprimée par le participe présent aura commencé la première.
Il est clair que, au moment où M. Dupont surprend son fils, celui-ci a déjà l'œil collé à la serrure, et qu'il n'a pas fini ses observations lorsque son père arrive.
La lectrice ne devra pas confondre cet exemple avec le suivant:
Lorsque le participe présent antéposé (placé avant le verbe de la principale) a le même sujet que le verbe principal, le participe présent a d'autres valeurs, et en particulier celle de cause. Ne traitant ici que les problèmes de l'expression du temps, nous renverrons la lectrice soit à l'unité sur la cause, soit à l'unité sur le participe présent.
Le module eGrammaire / Grammaire participative est en pleine révision.
++ © Christian Meunier ++