Il nous faudra considérer :
Le participe passé s’emploie formellement de deux façons différentes :
◉ Il a un sujet qui lui est propre
◉ Il a pour sujet celui du verbe conjugué
Dans ce cas, le participe est le noyau d’une subordonnée participiale.
Cette forme est assez courante et pratique, puisqu’il n’y a pas besoin de conjuguer le verbe.
Règle : La seule question est de savoir si l’action de la participiale est finie lorsque l’action principale commence, auquel cas on emploiera un participe composé, ou si elle est encore en train lorsque l’action principale débute, ce qui nous amènera à employer un participe présent.
Exemples :
⇒ Le réacteur a fini d’exploser lorsque la police interdit le secteur.
⇒ La chaleur est encore insupportable quand on prend la décision.
Il y a bien sûr une restriction : on ne peut pas employer de préposition (après, une fois, dès etc.) ce qui rend le message moins précis.
On emploie cette forme pour exprimer les idées suivantes.
⇒Le temps, et en particulier l’antériorité (après que, une fois que, dès que…):
Ceci équivaut à :
⇒La cause (Comme, parce que, puisque…)
Ce qui équivaut à :
⇒La conséquence postérieure à l’action principale (Si bien que, de sorte que, de façon que…)
Lorsque deux verbes se partagent le même sujet, il est logique que ce sujet ne soit employé qu’une fois.
Comme ayant mangé n’a pas de sujet, il hérite de celui du verbe conjugué le plus proche.
Pour plus de détails, allez voir les unités sur « les circonstancielles de temps, de cause et de conséquence».
Le module eGrammaire / Grammaire participative est en pleine révision.
++ © Christian Meunier ++