Vous pouvez lire ici le texte de base.
Les gens qui travaillent [01] dur ont besoin de se reposer.
Ghislaine et son mari, qui habitent [02] à Marseille depuis leur naissance, ont décidé [03] de partir en vacances. Comme beaucoup de Français, ils partent [04] au mois de juillet pour échapper au chassé-croisé des juilletistes et des aoûtiens.
Chaque année, le premier week-end du mois d’août, la moitié des vacanciers reviennent [05] des vacances de juillet, tandis que ceux du mois d’août partent [06] vers le Sud et la Méditerranée. Et chaque année, les bouchons se succèdent [07] sur les routes.
Comme Marseillais, Ghislaine et Paul ont [08] souvent l’occasion de se baigner. Lorsque le temps est [09] beau, les Marseillais vont [10] à la plage, de préférence sur les plages du Prado. Mais lorsque le vent souffle [11] trop fort, ils préfèrent [12] ne pas se baigner. Ainsi, Ghislaine et Paul sont [13] déjà bronzés , contrairement aux touristes qui, eux, sont [14] souvent blancs comme des cachets d’aspirine. C’est pour cela qu’ils viennent [15] dans le Sud.
Ghislaine venait [16] de lire le Rayon vert, un roman écrit par Jules Verne, qui expliquait [17] qu’en regardant le soleil de minuit, on pouvait [18] apercevoir un rayon vert, et que cela suffisait [19] à changer votre existence. Séduite par cette idée, elle fit [20] des recherches sur Internet. Justement, l’encyclopédie Wikipedia expliquait [21] le principe de ce phénomène. Ainsi, elle apprit [22] que l’axe de rotation de la Terre était [23] incliné, et que c’était pour cela qu’à minuit, à l’époque du solstice d’été, le soleil frôlait [24] l’horizon sans passer derrière, et qu’il remontait [25] ensuite lentement dans le ciel. Ainsi, le soleil ne se couchait [26] pas. Pour le solstice d’hiver, fin décembre, c’était [27] le contraire, vers midi, le soleil, qui était [28] derrière l’horizon, le frôlait [29] par dessous, sans le franchir. Ainsi, on percevait [30] une faible lueur, et le soleil s’enfonçait [31] . Il ne se levait [32] donc pas. Et on pouvait [33] lire [34] que cela rendait [35] tristes bon nombre de gens, certains pouvant [36] aller jusqu’à la dépression.
Le 2 juillet, elle fêtait [37] son anniversaire, et Paul voudrait [38] sûrement, à cette occasion, lui faire plaisir. Quand, comme chaque année, il lui demanda [39] ce qu’elle voulait [40] comme cadeau, elle lui suggéra [41] une croisière à deux pour aller voir le soleil de minuit.
Le solstice serait dépassé [42] d’une dizaine de jours, mais cela devait suffire [43] pour voir le soleil de minuit . C’est en tout cas ce que lui avait [44] dit l’astrophysicien auquel elle avait téléphoné [45], et qui lui avait garanti [46] le spectacle, à condition, bien sûr que le ciel soit dégagé [47] ce soir-là.
En fait, comme chaque année, Paul avait prévu [48] de se reposer dans un hôtel aux Baléares, au soleil et à la chaleur. Seulement voilà : une croisière en Norvège, même en été, ce n’était [49] pas vraiment ce qu’il souhaitait [50] , et il avait [51] assez de connaissances en géographie pour savoir que ce n’était [52] pas sous le soleil de minuit que l’on pouvait [53] faire le lézard. Mais on dit [54] bien que le plaisir d’offrir est [55] supérieur à celui de recevoir. Alors…
Justement, le bateau de croisière l’Horizon partait [56] de Calais le 30 juin pour une croisière vers le Nord de la Norvège. Cela coûtait [57] quand même 850 € par personne, tout compris. Mais comme il souffrait [58] un peu du mal de mer, il ne pourrait [59] pas trop profiter du buffet tout compris.
En attendant, ils allaient [60] se mettre à table pour savourer [61] les petits farcis que sa femme faisait [62] si bien.
Maintenant que nous sommes capables de trouver l'infinitif du verbe, nous allons identifier le temps auquel il est employé.
Il nous faut à présent trouver la raison de l'emploi de ces temps.
Nous allons commencer par retrouver les actions constantes,
Trouvez maintenant le type d'actions constantes des verbes proposés.
© Jean Piètre-Cambacédès & Christian Meunier