Rappelons ce que l’on entend par COInd (Complément d’Objet Indirect).
Certains verbes ont besoin, pour établir le lien entre le sujet et un complément du verbe, d’une préposition, toujours la même pour la même signification.
Ex : obéir à qn / à qc:
Ex : penser à qn / à qc:
Ex : compter sur qn / sur qc
Attention de ne pas confondre l’objet indirect avec le complément d’attribution, lequel fait partie d’une construction en trio : le sujet, l’objet direct et le complément d’attribution, introduit le plus souvent par la préposition à. La difficulté vient du fait que tous les éléments ne sont pas forcément présents en même temps.
Ex : écrire qc à qn
Pour choisir le bon pronom, il faut savoir si l’on a affaire à un animé ou à un non animé.
☐ Si le COInd est animé, on aura deux cas différents, selon le verbe utilisé.
◉ La plupart exigent que le pronom animé utilisé soit employé, avec sa préposition (à, de, ou autre), après le verbe.
◉ D’autres, dont la préposition est forcément à, et qui fonctionnent, pour les pronoms animés, comme les verbes à complément d’attribution. C’est le cas du verbe obéir à qn.
On se reportera donc au paragraphe sur le complément d’attribution pour de tels verbes, employés avec un pronom animé.
◉ Si le verbe fait partie de la première des deux catégories, on remplacera le COInd animé par le pronom tonique (celui qui peut recevoir l’accent tonique) .
☐ Si le COInd est non animé, tout dépendra de la préposition voulue par le verbe :
◉ Si la préposition est à : on emploiera le pronom y, placé avant.
◉ Si c’est de, on aura recours à en, employé aussi avant le verbe.
◉ Si c’est une autre préposition, la langue française n’a plus de pronom personnel. On aura recours à une solution reprenant la préposition, et utilisant :
➜ des adverbes, lorsqu’il y en a qui correspondent à la préposition utilisée :
➜ A un démonstratif, ou un adverbe passe-partout, comme là, si l’on n’a pas d’adverbe :
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