Nous avons vu dans les unités 2 et 3 l'emploi des temps dans les subordonnées de temps marquant l'antériorité.
❏ lorsque les conjonctions sont:
on emploie dans la subordonnée le temps composé qui correspond au temps simple de la principale:
❏ Lorsque les conjonctions sont:
nous avons vu que seules deux combinaisons sont possibles pour marquer l’antériorité:
❏ lorsque la conjonction est après que, 3 cas peuvent se produire:
a) l'antériorité est simple. On emploie alors les temps employés pour dès que.
b) l'antériorité est éloignée, c'est-à-dire que l'action décrite doit être cherchée avant les actions constituant le texte.
Dans ce cas, pour des actions principales passées ou présentes, on emploiera dans la subordonnée le plus-que-parfait. (cf unité sur les temps)
c) enfin, il faut noter que la plupart des Français emploient après après que le subjonctif, alors que la règle veut l'indicatif.
Que faire alors?
On emploiera-tant que la règle sera valable- l'indicatif.
Mais lorsque le lecteur sera en France, nous lui conseillerons d'employer, de préférence, le subjonctif, s'il ne veut pas être tout le temps "corrigé" par les Français, un peu trop sûrs d'eux.
Les Français emploient le subjonctif par analogie avec avant que.
Pourtant, si le subjonctif se justifie pour marquer une postériorité (vue de l'action de référence, l'action postérieure est perçue comme "non garantie"), il est un non-sens pour marquer l'antériorité (vue de l'action de référence, l'action antérieure a sûrement eu lieu, puisqu'elle est déjà passée).
A vous, chère lectrice, de voir ce que vous voulez faire.
Pourtant, je voudrais vous donner un peu d'espoir. Depuis quelques années, on entend de plus en plus de gens employer l'indicatif. Mais attention: la majorité continue joyeusement et sans complexe à se tromper! Mais enfin... On sent un léger changement...
Le module eGrammaire / Grammaire participative est en pleine révision.
++ © Christian Meunier ++