La subordonnée de temps étant destinée à expliquer les rapports temporels entre deux actions ou plus, il est normal qu’elle touche tous les temps.
Lorsque deux actions A et B se suivent, et que A démarre, se déroule et se termine avant que B ne commence, et que cette action A est située dans une subordonnée circonstancielle de temps, on appliquera le tableau suivant.
Ainsi, chaque temps antérieur se trouve à un temps composé, dont l’auxiliaire est conjugué au temps simple qui correspond.
L'exemple e mérite quelques explications :
⇒ Le temps simple « passé simple » ne s’emploie plus à l’oral, ou dans les textes écrits à faible niveau littéraire. On le remplace par le passé composé. Il est donc logique que le passé antérieur, formé sur le passé simple, ne s’emploie plus non plus à l’oral, et qu’il soit alors remplacé par le passé surcomposé.
⇒ Evidemment, le temps composé qui correspond est le passé surcomposé. Mais ce temps qui s’emploie sans problème avec l’auxiliaire avoir est moins usité avec l’auxiliaire être. Il est carrément interdit avec les verbes pronominaux, le pronom se étant en contact avec l’auxiliaire avoir, qui sert à conjuguer l’auxiliaire être, ce qui est psychologiquement impossible à prononcer ou à écrire pour le Français de base.
On emploiera alors le passé composé, comptant sur le contexte pour faire comprendre que l’action A est antérieure à B, elle aussi au passé composé.
Le module eGrammaire / Grammaire participative est en pleine révision.
++ © Christian Meunier ++