Le substantif qui est repris par le pronom relatif, et auquel se rapporte la subordonnée relative, s'appelle: antécédent.
Alors que l’antécédent fait partie de la principale, le pronom relatif se trouve dans la subordonnée.
Notez que la proposition relative sert avant tout à expliquer son antécédent, à en donner une définition qui permette de savoir de quel substantif l'on parle.
Cela arrive à beaucoup de garçons, et même à certaines filles, d'aimer une fille. Oui mais voilà! Cette fille n'est pas n'importe laquelle: elle a un signe particulier, puisqu'elle saute en parachute.
On exprimera cela par:
Sans la relative, on ne saurait rien sur cette fille. Ce signe particulier permet donc de la reconnaître parmi plusieurs.
⇒ Lorsque la relative explique qui est l'antécédent et permet de le définir, on n'a pas le droit d'employer de virgule entre l'antécédent et sa relative.
⇒ En revanche, lorsque la relative n'est pas nécessaire à l'identification de son antécédent, elle est employée en apposition, et elle est séparée de sa principale par une virgule.
Attention:
Il y a peut être plusieurs garçons, mais un seul d'entre eux est le fiancé de ma sœur: celui qui traverse. Donc, la relative est nécessaire à l'identification du garçon.
Ici, Pierre est défini par son nom (il s'agit de Pierre, et non pas de Paul). La relative ajoute un détail intéressant, certes, mais qui n'est pas nécessaire à l'identification de Pierre. Sans la relative, on saurait de qui nous parlons. Cette relative est donc une simple apposition, séparée de sa principale par deux virgules, une devant, l'autre derrière.
A part dans certains proverbes anciens, tels que « Qui ment, vole. », « Qui veut, peut. » ou encore « Qui vole un œuf, vole un bœuf. », il est obligatoire, lorsque l’on emploie une relative, d’employer un antécédent.
C’est généralement facile, sauf lorsque la relative se rapporte à une portion de phrase, qui n’a ni genre, ni nombre.
Par exemple, Jacques vous a dit qu’il vous aimait et vous a demandé de vous épouser.
Si l’on résume cette information par « demande en mariage », on peut utiliser « demande », féminin, singulier, comme antécédent.
Cela donnera : « Voilà la demande qu’il ma faite. »
Mais si on prend toute l’information comme antécédent, il faudra la résumer par le pronom démonstratif « ce », qui est neutre et singulier, ce qui correspond au genre et au nombre d’un groupe de mots.
Cela donnera : « C’est ce qu’il m’a dit. » Ce = « Je t’aime, est ce que tu veux m’épouser ? »
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++ © Christian Meunier ++