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Rapports entre temps réel et temps grammaticaux.

Le temps grammatical fait partie de l’attirail qui nous permet de relater par oral ou par écrit les divers procès qui nous intéressent.

Les temps grammaticaux nous permettent de parler en nous déplaçant, dans notre tête, dans tous les sens, à notre convenance. Si l’on quitte le bateau dans le sens de la marche, par l’avant, nous nous déplaçons dans le futur, et nous imaginerons un avenir supposé, qui ne sera pas forcément le nôtre.

Si on le quitte dans le sens inverse, par l’arrière, on explorera le passé qui, lui, a vraiment eu lieu, et l’on retrouvera tous les procès qui se sont déroulés, placés le long de l’axe du temps, à l’endroit correspondant au moment où ils ont eu lieu.

Voici, en gros, comment s’articulent les modes et temps principaux :

Les trois périodes correspondent donc :

  • Pour le passé, à un départ vers l’avant.
  • Pour le présent, à un voyage dans le bateau, sans hélicoptère, au fil du temps.
  • Pour le passé, à un départ vers l’arrière.

Les temps simples du passé de l’indicatif ou du futuro-conditionnel permettent de replacer le procès dans le temps.

Les temps composés replacent un procès par rapport à un autre procès. Le temps simple sert de point de fixation. Le temps composé replace le procès par rapport à ce point de fixation vers le passé et exprime l’antériorité.

Lorsque le procès se situe chronologiquement après ce point, on emploie un futur, un conditionnel ou un subjonctif : vu du point de fixation, le procès est dans le futur. Sa réalisation n’est pas certaine. Mais nous, qui remontons le temps, nous savons que tous ces procès que nous survolons eu lieu, et dans quel ordre, ce que les contemporains de l’époque ne pouvaient pas savoir.

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