Le problème vient du fait qu’aussi bien le passé immédiat que le futur proche ne sont pas des temps au sens strict, mais plutôt des procédés pour déclencher chez l’auditeur, ou chez le lecteur, une impression, celle qu’on a à peine terminé (je viens de le voir), ou que l’on va s’y mettre tout de suite (je vais le lui dire).
Quand on dit : « Je viens de rentrer », je viens, c’est maintenant, et rentrer, c’est dans le passé.
Ainsi, formellement, les verbes aller et venir sont conjugués au présent. Et comme ce ne sont pas des auxiliaires, tels avoir et être, ils ne participent pas à la conjugaison
Lorsque le verbe introduisant le discours est au passé immédiat, il est clair que le discours est terminé pour celui qui le rapporte. Il faut donc modifier les temps du style direct au passage au discours indirect.
Mais lorsque c’est un verbe du discours direct qui est au futur proche ou au passé immédiat, le verbe « aller » ou « venir de » est au présent. Il va donc falloir le mettre à l’imparfait :
Le module eGrammaire / Grammaire participative est en pleine révision.
++ © Christian Meunier ++