Lorsque l’on connaît une partie de l’information, mais que l’on veut aussi en connaître les détails, on emploie, comme nous l’avons dit plus haut, une interrogation partielle en employant un syntagme interrogatif.
❖ Qu’entend-on par syntagme interrogatif ?
Il s’agit d’un syntagme qui peut être constitué d’un simple pronom interrogatif, ou d’une expression plus élaborée. Plus la question sera précise, plus l’expression sera compliquée :
Partons d’un cas de base :
✦ Combien de jours le président va-t-il passer à la Réunion ?
Nous avons déjà évoqué plus haut (§ 5.2.3.2.1) le cas de l’inversion qui se fait au moyen d’un pronom personnel, ici il, qui représente le sujet président, qui, lui, reste dans son mot phonique.
Si l’on veut s’éviter les problèmes dus à l’inversion, on emploie « est-ce-que ».
❖ On pourra ne pas faire l’inversion
Nous prenons la liberté de ne pas faire l’inversion. Cette solution est moins chic, mais l’intonation interrogative suffit pour montrer qu’il s’agit d’une interrogation. C’est ce que l’on appelle une interrogation intonative.
Ce genre d’interrogation n’est acceptable qu’à l’oral, où l'intonation peut jouer son rôle, et ne dénote pas un style excellent.
❖ On pourra aussi mettre le syntagme interrogatif à la fin.
Le syntagme interrogatif et son mot phonique se retrouvent à la fin et profitent de l’accent tonique.
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++ © Christian Meunier ++