Peu de langues possèdent cette consonne.
Reprenons le tableau des consonnes.
Quel que soit le problème, il faudra provoquer une prise de conscience.
Le cas le plus facile est le deuxième. Le [ʒ] est la version sonore du [ʃ]. Il suffit donc de placer deux doigts sur le larynx pour contrôler si l’on dit [ʃ] (pas de vibrations des cordes vocales) ou [ʒ] (vibrations des cordes vocales).
Pour le cas n°1, il faut évoquer l’existence du [ʒ] , montrer que c’est la version sonore du [ʃ].
Le cas n° 3 est plus compliqué. L’apprenant entend bien la consonne [ʒ] et l’identifie malheureusement comme l’affriquée [ ʤ ] (qui commence par [d] et se termine comme [ ʒ ] , qu’il utilise alors en croyant répéter [ ʒ ] .
Il va donc falloir lui en faire prendre conscience et l’inviter à ne pas prononcer le [d]. Pour cela, il faudra se retenir pendant le temps nécessaire au [d] en faisant semblant de vouloir dire le [d] avant le [ʒ] et ne commencer que lorsque le tour du [ ʒ ] arrive. Faites faire cet exercice avec [ʒə] en chœur, et, en montrant le [d] de la main gauche (sur le graphique), mettez l’index de la main droite sur vos lèvres pour montrer qu’il faut se taire. Puis, commencez à prononcer le [ʒ ]. Si vous n’avez pas le graphique ci-dessus, contentez-vous d’écrire [dʒə], en barrant le [d]. Refaites l’exercice plusieurs fois, en raccourcissant la durée fictive du [d].
Lisez les exemples en vous aidant du son et de l'écriture phonétique.
Lisez les exemples suivants.
Le livre Enseigner la Valence des verbes vient de sortir. il contient le texte complet de la grammaire de ce site et les activités et exercices pour les apprenants.
++ © Christian Meunier ++