Il arrive que la signification d'un verbe ait une influence sur le choix des temps :
Exemple :
Pourquoi le verbe de l'action 1 est-il au passé simple, alors que celui de 2 est à l'imparfait ?
Dans la phrase 1, l'action A (celle qui commence la première), c'est le roi mourut. L'action B, celle qui commence la deuxième, c'est On l'enterra.
Nous avons ici deux actions individuelles. Bien sûr, le roi meurt une fois, et on l'enterre une seule fois.
Règle : Quand l'action B (on l'enterre) commence, l'action A est déjà finie. Il faut qu'il ait fini de mourir pour qu'on ait le droit de l'enterrer !
Puisque l'action A (le roi meurt) est terminée lorsque B (on l'enterre) commence, nous devrons mettre le verbe de l'action A au passé simple, (au passé composé à l'oral).
Dans la phrase 2, nous avons le verbe être, suivi de l'adjectif mort.
Règle : Quand l'action B (on l'enterre) commence, l'action A n'est pas finie, le roi n'a pas fini d'être mort, sinon, il serait à nouveau vivant. Il faut qu'il soit encore mort pour qu'on ait le droit de l'enterrer !
Puisque l'action A (le roi est mort) n'est pas encore finie lorsque B (on l'enterre) commence, il faudra mettre le verbe de l'action A à l'imparfait.
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++ © Christian Meunier ++