Vous êtes en voiture, assis à côté de la conductrice. Tout-à-coup, vous voyez un homme tomber par une fenêtre. Le temps que vous repreniez vos esprits, votre voiture a déjà tourné au coin de la rue. Vous bredouillez : Il y avait un homme qui tombait par la fenêtre.
Pourquoi cet imparfait, puisque nous n'avons pas d'action B qui explique l'emploi de ce temps ? /p>
Eh bien vous vous servez de l'imparfait pour revivre la scène avant qu'elle ne se termine, pour bien montrer que vous avez été témoin du fait.
Règle : Quand on a été témoin d'une action au moment où elle se déroulait, on peut relater cette action à l'imparfait pour dire : Au moment où j'ai regardé, un homme tombait par la fenêtre. Cet imparfait exprime en même temps l'émotion que vous avez ressentie à ce moment là.
RéfléchissonsPeut-on mettre cette action au passé simple (au passé composé à l'oral) ?
Bien sûr, puisque l'action a eu lieu jusqu'au bout sans être interrompue :
Ce jour-là, un homme tomba (est tombé) par la fenêtre.
Dans ce cas, on ne souligne pas que l'on a été témoin, que l'on a vécu cette action. On se contente de dire que cette action a eu lieu jusqu'au bout.
Cela devient une histoire banale.
Le module eGrammaire / Grammaire participative est en pleine révision.
++ © Christian Meunier ++